Je suis traductrice dans un cabinet et ma chargée de projet vient de m’assigner un texte de 800 mots. Allez hop, je plonge!

Je commence par regarder si le client a laissé des consignes particulières. Dans ce cas-ci, oui : « Ce document sera utilisé lors du séminaire annuel de nos membres. » Déjà, le nom du fichier me donne une idée de son contenu : training_XGTmachinery.doc. Il s’agit vraisemblablement d’un document de formation sur un type de machines. Voyons voir…

Première ligne. C’est en effet le titre d’une formation. J’y reviendrai plus tard, quand j’aurai bien saisi de quoi il retourne.

Ce document est assez pointu! Je vais devoir faire des recherches pour trouver tous les termes techniques. Heureusement, le client nous avait fourni un glossaire lors d’un précédent mandat.

J’en suis au tiers du document. Je sais maintenant que je m’adresse à des opérateurs d’équipement agricole, qui suivront une formation lors d’un atelier. Je m’efforce de trouver le bon ton pour le public cible et de respecter le vocabulaire de l’industrie.

J’ai maintenant traduit la moitié du texte. J’ai trouvé presque tous les termes techniques en lien avec l’équipement agricole dans le glossaire du client et dans des sources fiables en ligne. Deux termes demeurent toutefois nébuleux et une phrase semble incomplète (je crois qu’il manque un mot). Je vais devoir écrire au client. Comme je ne veux pas le déranger à répétition, je vais regrouper mes questions dans un seul courriel. Je survole le reste du texte pour voir si d’autres termes épineux s’y cachent. Ça ne semble pas être le cas. J’envoie donc mes questions.

Bonjour,
 
Nous avons quelques questions au sujet du document que nous sommes en train de traduire…

Je poursuis ensuite mon travail, me familiarisant au passage avec le fonctionnement des machines dont il est question. La traduction est un beau métier pour les esprits curieux.

Je reçois la réponse du client. C’était rapide. Génial! Il m’éclaire au sujet des deux termes et me confirme qu’il manquait en effet un mot dans une phrase. Oh! Il en profite pour me demander d’utiliser la version mise à jour de son document, qu’il a jointe à sa réponse.

Au premier coup d’œil, aucun changement n’est visible. Il faudra donc comparer les deux versions. Ma chargée de projet s’en occupe aussitôt, puis me renvoie le nouveau document à traduire.

Je reprends là où j’avais laissé. Quelques phrases ont changé, d’autres ont été ajoutées. Les changements sont faciles à repérer grâce aux outils de traduction.

J’ai terminé de traduire le texte. Il ne manque plus à présent que le titre, beaucoup plus facile à traduire maintenant que je sais exactement de quoi il est question. J’oserais même dire que je suis presque une experte en la matière!

La relecture est une étape essentielle pour laquelle je prévois toujours du temps. Je commence par une lecture comparée pour m’assurer que ma traduction est fidèle à l’original, puis je vérifie les noms, les chiffres et les dates. Je me concentre ensuite sur le texte traduit, dont le style doit être le plus naturel possible en français.

Enfin, je lance mon correcteur. Il n’est pas parfait (il lui arrive même de se tromper), mais il m’est d’une aide précieuse pour faire la chasse aux coquilles et repérer les petites erreurs qui ont le tour de tromper notre vigilance.

Comme j’ai la chance de faire équipe avec des réviseurs, mon texte sera relu et amélioré par un autre professionnel de la langue. Satisfaite de mon travail, je passe donc le relais à mon collègue. Mais ma journée n’est pas encore finie; d’autres projets piquent déjà ma curiosité. Allez hop, au suivant!

Notre cabinet de traduction en un coup d’œil

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